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La suite du cas clinique de Judith

Les bases de l'anamnèse de Judith sont données via ce lien...

Judith aurait un comportement anorexigène, avec une restriction du bol alimentaire qui se fait la journée lorsqu’elle est seule : elle ne se nourrit pas. 

Du point de vue du registre de l’humeur, Judith montre une grande tristesse et de la rancœur envers son époux, car la venue de sa deuxième fille l'aurait obligée à faire un mi-temps, alors que son mari a lui continué son travail, sans modification majeure de l'emploi du temps. Selon ses dires, sa deuxième fille l'aurait empêché de faire carrière, et elle n’aurait en plus pas trouvé mieux que le métier d’infirmière (Judith semble très exigeante avec ses enfants).

Judith révèle des traits d’insomnie légère, donc un trouble du sommeil léger. Sa relation avec la seconde fille serait dite “en miroir non cristallisée”. Ce deuxième enfant est actuellement à mi-temps car elle est en instance de divorce. Sa fille aurait de plus des difficultés avec l'alcool et une dyslexie : tous ces critères n’améliorent pas la relation qu'ont la mère (Judith) et sa fille. Il y a là quelque chose de Judith qui se rejoue avec la fille. 

Depuis dix ans, Judith montre des éléments déprimogènes, certes, du fait du décès de la maman, mais à une intensité qui est de l'ordre de la pathologie. La dysthymie est un trouble dépressif persistant, au même titre qu’une dépression majeure, mais amoindrie. Le trouble doit persister sur plus de deux ans, c’est une dépression insidieuse. Le diagnostic nécessite une humeur dépressive sur la majeure partie des jours depuis deux ans. Il doit au moins y avoir deux symptômes tels que la perte d’appétit ou la suralimentation, l’insomnie ou l’hypersomnie, la fatigue, la faible estime de soi, des difficultés de concentration ou à prendre des décisions, un sentiment de désespoir. On sait donc que Judith restreint son bol alimentaire, et connaît des insomnies : cela permet de penser à un trouble dysthymique.

Le DSM5 inclut le deuil comme un stress psychologique grave qui peut induire une dépression. Judith n’a pas forcément conscience des ses carences affectives dues à l’enfance, elle n’est donc pas nécessairement dans la demande d’affection de la part d’autrui. Pour autant, elle montre des phases de dépression lorsqu’elle est seule chez elle.

Ce type de cas clinique vous est présenté par l'EFPP. Tout stagiaire inscrit à une formation, certifiante ou non, pourra dès lors y avoir accès.
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